NASA réchauffement climatique depuis 1880

 

 

 

 

Dans cette animation, réalisée par le laboratoire de la NASA Goddard Institute for Space Studies (GISS), les couleurs rouges indiquent des températures supérieures à la moyenne pendant la période de référence de 1951 à 1980, tandis que les bleus témoignent de températures plus basses. Les données proviennent des relevés d’un millier de stations météo dans le monde, des observations satellitaires de la température de la surface de la mer et des mesures effectuées par la station de recherche de la NASA en Antarctique.

On voit ainsi que l’augmentation de la température s’est accélérée à la fin des années 1970. La température moyenne globale à la surface de la Terre en 2019 est la seconde plus élevée, juste après 2016, et 0,98°C au dessus de la moyenne de référence 1951 à 1980.

Si les scientifiques ne s’attendent pas à une hausse constante des températures, année après année, en raison de la variabilité naturelle du climat, ils tablent cependant sur une augmentation continue de la température au fil des décennies. “La tendance est à la poursuite de l’augmentation des températures. La Terre absorbe plus d’énergie qu’elle n’en émet”, assure James Hansen, qui prédit de nouveaux records dans les deux ou trois ans à venir, du fait d’une activité solaire à la hausse et du phénomène El Niño.

Quelle est la responsabilité de l’homme dans ce réchauffement indéniable ? L’agence spatiale américaine confirme que la hausse des températures est largement soutenue par l’augmentation des concentrations des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, particulièrement du dioxyde de carbone, produit par les activités humaines (production d’énergie, transports, industrie, etc). Ainsi, rappelle la NASA, la concentration de CO2 était de 285 parties par million en 1880. Vers 1960, elle avait grimpé à 315 parties par million. Aujourd’hui, elle a dépassé 390 parties par million, et continue d’augmenter d’environ 2 parties par million chaque année. Or, de nombreux scientifiques s’accordent pour dire que 350 parties par million est le taux maximal acceptable de CO2 qui peut être envoyé dans l’atmosphère.

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